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La Non-Qualité coûte très cher

Thème :

«la qualité coûte cher, nous on n’a pas l'argent pour mettre en place le SMQ. On n’a pas besoin de ça, ça coûte trop cher. » Car c’est le fait de ne pas faire de la qualité qui coûte cher.

L'un des éléments du coût de revient est constitué des coûts de non qualité qui peuvent atteindre 20 à 35 % du Chiffre d'affaires.

 

Aujourd'hui, la qualité va au-delà de l'absence de défauts qui nous permet de répondre aux attentes des clients, elle requiert l'amélioration continue des processus.

C'est pourquoi, nous estimons qu'il est indispensable d'orienter l’évaluation du Coût d'Obtention de la Qualité, vers l'amélioration et la performance du processus. Pour répondre à cette problématique, la démarche que nous proposons et qui s'inscrit dans la ligne de la deuxième conception mais se focalise sur des processus prioritaires (processus par processus).

 

La démarche proposée se compose de huit étapes :

  • Choix d'un processus prioritaire;

  • Identification des sous processus;

  • Détermination des indicateurs de performance pertinents de chaque sous processus;

  • Evaluation des coûts de non qualité;

  • Analyse des coûts de non qualité et hiérarchisation

  • Identification des opportunités d'amélioration

  • Planification et mise en œuvre;

  • Suivi et évaluation

La démarche a été appliquée sur un terrain industriel : une unité de production d'acide phosphorique.

1. Description du processus global :

L'unité a pour vocation de concentrer l'acide phosphorique de 30 % à 54 % en poids de P2 05, par évaporation d'eau sous vide. La circulation de l'acide s'effectue à travers un échangeur qui assure l'échange thermique indirect par l'utilisation de la vapeur.

 

Après une semaine de marche, l'unité doit subir un lavage à l'eau chaude pour éviter l'encrassement de l'échangeur et par conséquent une réduction de la cadence de production.

Quelques illustrations

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2. Identification des sous processus :

L'analyse de l'activité de l'unité nous a permis de décomposer le processus global en quatre  sous processus: lavage, chauffage et démarrage, production, arrêt et vidange.

3. Indicateurs de performance

Chaque sous processus:

 

  • Processus lavage : durée de lavage, nombre de tubes de l'échangeur bouchés par le gypse - Processus remplissage: durée de remplissage

  • Processus chauffage et démarrage : durée de chauffage

  • Processus de production : durée de marche entre deux lavages, productivité, consommation spécifique de vapeur, taux de disponibilité, nombre d'arrêts maintenance.

  • Processus arrêt et vidange : durée d'arrêt et de vidange de l'unité

4. Évaluation des coûts de non qualité :

La comparaison de la valeur normale de l'indicateur avec la valeur réalisée pendant un mois nous a permis de calculer pour chaque sous processus le coût de non qualité correspondant.

5. Analyse des coûts de non qualité et hiérarchisation :

Nous a permis de concentrer les efforts sur deux Sous processus: lavage et production.

6. Identification des d'améliorations opportunités

A travers l'analyse des défaillances des deux processus critiques, des solutions ont été apportées et des actions ont été retenues, dont nous citons:

 

  • Prolongation de la durée de lavage à 10 h au lieu de 8 h

  • Installation de débitmètres sur les circuits d'acide produit,

  • Débouchage des tubes bouchés par le gypse,

  • Amélioration de la disponibilité de

  • pompes de circulation et de condensats.

7. Planification et mise en œuvre :

La planification des actions retenues et leur mise en œuvre ont été réalisées par une équipe multidisciplinaire (production, mécanique, instrumentation, électricité, génie civil industriel).

8. Suivi et évaluation :

Le tableau suivant récapitule l'évolution des indicateurs, après la mise en œuvre progressive. Afin de pouvoir maîtriser le coût de revient, il est indispensable d'identifier et de réduire les coûts de non qualité et par la même occasion de ne plus dire que :

« la qualité coûte cher, nous on n’a pas l'argent pour mettre en place le SMQ. On n’a pas besoin de ça, ça coûte trop cher. »

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